Résumé : Voilà que l’arrogante mademoiselle K hésite. Malgré la récente découverte de sa nature soumise, elle planifie le renvoi de son nouveau tuteur. Mais elle devra tout de même faire face à sa dernière leçon ainsi qu’à ce délicieux professeur si sévère.
Chapitre II: la résignation.
Honteuse de son expérience d’apprentissage avec son nouveau tuteur, Mademoiselle K, dont la fierté avait refait surface peu de temps après son premier cours avec ce dernier, avait pris, bien évidemment, la décision de cacher les événements du lundi dernier à ses proches. Après plusieurs larmes de dégradation et de crainte, elle avait d’abord éprouvé beaucoup de désir pour cet homme qui l’avait si sévèrement punie et exhibée devant son propre domestique. Elle avait donc prise la décision de se donner dorénavant entièrement à Monsieur S qui éveillait en elle cette passion sauvage et incontrôlée qui lui était totalement étrangère. Cependant, d’une autre part, cette nature passionnée et si excitante avait été rapidement étouffée par la peur que la jeune fille avait ressentie le matin suivant, après une nuit de réflexion.
Monsieur S était un homme grand et solide bien que plutôt mince et élancé. Il faisait preuve d’une confiance en lui incomparable, ainsi que d’une fermeté et d’une autorité, propre, selon K, au véritables hommes. Troublée par cette nouvelle découverte au sujet de ses propres inclinaisons, la jeune fille faisait maintenant face à un dilemme ardu. D’un côté elle avait envie de s’abandonner à ses désirs de soumission les plus lugubres et extravagants, mais de l’autre, son éducation et son statut allaient à l’encontre de ses sentiments. Ayant toujours été belle, fortunée et traitée en reine, la demoiselle K avait souvent éprouvé de la répugnance à l’égard du peu de personne cultivant ce genre de pratiques dont elle avait rarement entendu parler. C’était, bien évidemment, avant avoir ressenti toutes ces vibrations de désir lorsque Monsieur S l’avait déculottée et fessée fermement jusqu’à lui arracher des larmes et des cris. Pendant les trois jours qui la séparaient de sa prochaine rencontre avec S, K n’avait fait que penser à ce moment auquel son professeur avait passé son doigt sur sa fente humide après l’avoir fessée, il avait ensuite remonter jusqu’à son anus sur lequel il avait exercé une certaine pression, comme pour le forcer, ce qu’il n’avait cependant pas fait. K, malgré tout ce qu’elle faisait pour se refuser cette pensée, aurait adoré qu’il le fasse, aurait adoré éprouver quelques douleurs de plus.
C’est par son arrogance habituelle et pour sa propre dignité que la jeune fille avait, malgré tous ces désirs qui brûlaient en elle, décidé de faire renvoyer S par ses parents. Elle leur en parlerait dimanche prochain à leur retour de voyage, et elle savait qu’en fille gâtée qu’elle avait toujours été, elle n’aurait pas à fournir d’explications, que ses parents le congédieraient sans rouspéter. Toujours est-il qu’elle avait encore une leçon à subir avec Monsieur S. Une leçon à lutter contre ses ardeurs. Elle aurait aimé pouvoir parler de ses doutes et ses afflictions à ses amies, mais elle n’aurait jamais osé raconter cette punition dégradante qui lui avait été accordée. Puisqu’elle aimait bien être jalousée, il aurait été dans ses habitudes qu’elle étale la beauté de cet homme plus âgée qui lui servait de tuteur devant ses compagnes, afin d’attiser leur envie, mais elle avait peur de poursuivre l’histoire jusqu’au bout et de tacher cette réputation de mademoiselle perfection qu’elle s’était efforcée de bâtir.
Elle était horriblement angoissée en rentrant chez elle lors de ce jeudi soir. Ce que le professeur lui ferait peut-être subir excitait son imagination autant que cela l’effrayait, et elle se permit toutes sortes de fantasmes. Ce fut le domestique G qui lui ouvrit la porte de l’entrée. Le domestique G dont, K avait aussi soigneusement planifier le renvoi, Après les événements du lundi dernier. Croiser ce jeune homme dans l’immense appartement des K était une chose bien difficile résultant habituellement de coïncidences, puisque le jeune homme travaillait souvent aux cuisines et que ses horaires étaient fixés au matin et au début d’après midi. Cependant, il s’amusait à multiplier les rencontres, depuis qu’il avait eu la chance de voir sa maîtresse dans la position dans laquelle l’avait mise Monsieur S. La gêne de la jeune fille était pour lui, jeune homme sans divertissements, un agrément hors du commun, et il cherchait à en jouir le plus souvent possible. Il avait été bien étonné de voir l’arrogance de la jeune fille se casser aussi rapidement, et puisqu’il savait très bien que le prochain cours avec l’affligeant professeur était fixé à dans quelques heures, il se permit de lui lancer un regard arrogant.
– Vous rentrez bien tôt aujourd’hui, mademoiselle K.
La jeune fille rougit malgré elle.
– Depuis quand vous souciez-vous de mes horaires, G ? Allez donc faire reluire le plancher ou laver les toilettes, bref vaquer à vos occupations habituelles, au lieu de vous préoccuper des miennes. Lui dit-elle agressivement.
– Je me demande, mademoiselle, pourquoi vous êtes sur la défensive, moi qui ne veux que votre aisance ! Lui répliqua-t’il en lui adressant un clin d’œil.
– Quel imbécile vous êtes, si vous croyez me séduire avec vos manières de roturier ! Répondit-elle à son offense sous-entendue en lui lançant son manteau. Apportez-moi un thé et évitez de parler !
Puis, elle entra dans sa vaste chambre furieuse et angoissée.
– Je dois mettre fin à tout cela, je ne peux perdre le respect de mon propre personnel, se dit-elle.
Elle s’avança vers le grand miroir accoté négligemment à un mur à côté de son li et se regarda dans la glace. Comme à chaque fin de journées, son khôl avait légèrement marqué ses paupières inférieures, son rouge à lèvre était défraîchi et ses cheveux de feu en bataille. Elle disposait de deux heures avant l’arrivée de monsieur S, et malgré son congédiement planifié elle ne put s’empêcher de vouloir le séduire, d’être parfaite pour lui, ce soir. Elle désirait paraître fraîche malgré son épuisement apparent. Elle alla entra donc dans sa jolie salle de bain aux murs de marbre de Vérone, où elle se déshabilla en prenant plaisir à observer son joli corps nu. Elle se tourna pour pouvoir regarder ses petites fesses minces et fermes, sur lesquelles ne s’étaient pas estompées les marques de sa première séance avec monsieur S. La jeune fille espérait vivement qu’il ne la fesserait pas aujourd’hui, car sa peau blanche et sensible était couverte d’ecchymoses passant du jaune au mauve qui la fessaient souffrir lorsque qu’elle s’asseyait.
La demoiselle se lava avec application. Ayant deviné le goût du professeur pour l’austérité, elle enleva le verni noir qui couvrait ses ongles, frotta avec intensité tout son corps ainsi que son visage, comme si elle aurait désiré les rendre encore plus blancs. À l’accoutumée, elle lava aussi les orifices de chair rose pâle de son intimité, s’amusant de ses doigts à cette toilette intime. N’ayant pas encore très bien accepté ses fantasmes aux sujet de la sodomie, la petite demoiselle K ne s’était pas encore procuré de pompe à lavement, craignant beaucoup trop l’opinion du pharmacien. Elle s’amusait donc parfois à introduire la première phalange de son index dans son anus, avec l’intention de nettoyer son sphincter anal, ne sachant pas si cela servait à quelque chose, mais lui procurant de curieuses sensations.
Mademoiselle K se sécha ensuite les cheveux et les boucla au fer, voulant ainsi donner à son visage de poupée une forme encore plus ronde. Elle appliqua sur sa peau une poudre fine et blanche à l’odeur subtile et se vêtue d’une robe courte et noire d’une étoffe douce de soie et de coton. Elle compléta sa tenue par une petite culotte de dentelle blanche, de sublimes bas de soie pâles ainsi que par de petites ballerines roses. Heureuse de son apparence, la soirée, selon elle, ne pouvait mal se passer. Son thé était sur la table à déjeuner quand elle sortit de sa penderie après s’être changée. Elle le prit et le déposa sur son bureau qui était en désordre. La jeune fille rangea les papiers superflus dans ses tiroirs et ouvrit son manuel de mathématiques à la page du devoir qu’elle avait complété avec application, pour feindre d’avoir étudié depuis longtemps, quand le professeur arriverait. En constatant qu’il restait encore une demi-heure avant vingt heures, K décida de s’allonger afin de lire un peu et se détendre mais se laissa finalement tomber dans les bras de Morphée, se disant qu’elle entendrait sans doute la voiture arriver, la porte s’ouvrir et le coup de vingt heure depuis l’horloge de la salle à manger. Mais la fatigue de mademoiselle K était intense, après cette journée de stress. Son sommeil fût profond. Elle n’entendit donc pas la voiture de Monsieur S arriver, ni sa conversation avec G quand celui-ci l’accueillit.
Le tuteur salua le domestique poliment, lui demanda si Mademoiselle était arrivée ainsi qu’un verre d’eau avec glace qu’il exigea d’obtenir sur le champ. Il se dirigea ensuite vers la chambre de la jeune fille.
Une fois à la porte, Monsieur S, malgré son autorité virile, frappa à la manière d’un gentilhomme mais n’obtenant aucune réponse, il ne se gêna cependant pas pour entrer et son visage sérieux s’éclaira d’un sourire quand il remarqua la jeune fille endormie sur son lit, un livre ouvert à plat sur sa poitrine. Le col de sa robe était placé de travers découvrant une de ses fines épaules, son ourlet légèrement retroussé laissant voir la dentelle de ses bas.
– Vous ne pouvez pas être sérieuse Mademoiselle K, vous vous fichez sans doute de moi ! s’écria-t’il soudainement afin de réveiller la jeune fille.
Elle s’éveilla en effet en sursaut, et fut prise de peur quand elle constata que son professeur était devant son lit, l’air furieux. Il était encore plus beau que la dernière fois, dans son habit croisé de cachemire noir, sa chemise bleue à col blanc avec laquelle il ne portait pas de cravate. Éblouie par cette beauté, la jeune femme, essaya de se lever rapidement, mais un peu sonnée par son sommeil, elle n’arriva qu’à s’asseoir.
– Mo… Monsieur S, pardonnez moi, je me suis assoupie. S’excusa-t’elle rapidement.
– Debout et vite ! S’écria t-il. Allez vous asseoir nous allons commencer votre leçon, petite indocile.
K, prise de peur, se leva maladroitement et se dirigea vers son bureau. Mais le professeur l’arrêta au moment où elle allait s’asseoir.
– Restez debout, face à votre bureau, lui ordonna t-il doucement en plaçant son verre d’eau sur la table de chevet de K.
L’élève lui obéit docilement. Il s’avança lentement vers elle, jusqu’à ce qu’il soit assez proche de la jeune fille pour la sentir trembler comme une feuille. Déposant une de ses mains doucement dans le bas de son dos, il tassa ses cheveux sur son épaule et la pris doucement par le cou. Il la força ainsi tranquillement à se pencher légèrement vers l’avant en se cambrant, jusqu’à ce qu’elle doive placer ses mains sur son bureau pour ne pas tomber. La respiration de K s’accéléra, les battements de son cœur devinrent saccadés. S, se délecta de cette peur juvénile qui l’excitait particulièrement chez cette jeune élève. Toujours en la tenant par le cou, afin de la forcer sa position, Monsieur S remonta la jupe de son élève effarouchée jusqu’à découvrir sa culotte qu’il lui baissa. Il découvrit ces petites fesses meurtries qu’il avait lui-même très fortement claquées quelques jours auparavant et les caressa délicatement de sa main douce et fine.
– Ces meurtrissures sont douloureuses, Mademoiselle K ? Lui demanda-t’il.
– Oui, quand je m’assois Monsieur, lui répondit-elle de sa voix tremblante.
– Vous êtes tout de même consciente que vous l’aviez bien mérité, n’est-ce pas ?
– Oui Monsieur.
– Et croyez vous que vous méritez une nouvelle punition aujourd’hui, pour vous être assoupie si impoliment ? Je vous avais bien prévenue que je ne serais pas aussi indulgent cette fois, lui dit-il tout près de l’oreille, en ne cessant pas de caresser doucement ses fesses.
– Vous en êtes le seul juge, Monsieur. Répondit-elle les larmes aux yeux.
Cette réponse donnée d’un air si docile fit sourire le professeur S. Il lui ordonna d’aller se placer face à son lit ce qu’elle fit les yeux baissés. Il marcha lentement vers elle, provoquant l’angoisse de K, prit une gorgée d’eau tranquillement et une nouvelle fois, la força à se pencher d’une main, sans pour autant être brusque.
– Vous administrer une nouvelle fessée vous mènerait bien au bord de l’évanouissement, n’est-ce pas vrai ? Lui murmura-t’il à l’oreille.
K sentit son souffle chaud contre sa joue. Dans la peur d’une nouvelle fessée sur sa peau si sensible déjà meurtrie, la jeune fille fut prise à nouveau tremblements que Monsieur S put sentir. Il adorait jouer avec sa peur ainsi, et ses réactions si sages et farouches suscitait chez lui les plus vilaines pensées. Il ne pouvait lutter contre l’envie ardente de cette chair, de ce corps de jeune fille sans expérience si facile à impressionner et à dominer. La faisant relever un peu, il désagrafa doucement le dos de sa robe, la laissa tomber sur le sol et découvrit ainsi les petits seins nus et fermes de la jeune fille, dont les mamelons roses pointaient vers le haut.
Terrorisée et bouillonnante à la fois, K avait totalement oublié de répondre à la question de Monsieur. Et quand elle s’en rappela, sa voix pleine de désir trahit ses envies ardentes.
– Oh… Monsieur, oui, je crois qu’une nouvelle fessée me mènerait au bord de l’évanouissement…
– N’ayez crainte Mademoiselle K, j’ai plus d’une idée de châtiment pour une jeune fille telle que vous. Lui dit-il toujours de près, par dessus son épaule.
Il décida, par pur plaisir et envie de la jeune fille, de jouer un peu avec son corps afin de l’exciter cruellement avant de la punir comme il l’avait prévu. Le professeur, derrière K ne portant pour seul vêtement que ses bas et ses chaussures, pressa ce corps filiforme contre lui avant de passer une main contre la gorge de son élève sans exercer aucune force, simplement pour faire valoir son autorité. De sa main libre, il caressa ses petits seins et pinçota ses mamelons rendus sensibles par tant d’excitation. Cela soutira de petits cris timides de surprise à K, qui plus excitée que jamais, décida d’essayer de se détendre et de s’abandonner totalement à cet homme dont l’autorité lui inspirait confiance.
Impatient de découvrir d’avantage l’intimité de K qu’il avait trouvé si belle la première fois qu’il l’avait aperçu, S, cette fois, manipula la jeune fille plus brusquement quand il l’obligeât par ses gestes à se placer à quatre pattes sur son lit. Il la dégageât rapidement de ses vêtements qui étaient restés à ses pieds et la força à cambrer son dos et à écarter ses jambes d’avantage.
K était une nouvelle fois rouge de honte. Elle avait adoré que S la caresse comme il l’avait fait une minute auparavant et elle pensait qu’il continuerait ainsi. Mais voilà qu’elle se retrouvait dans cette position qu’elle jugeât vite horriblement dégradante. Elle n’avait jamais offert à ses petits copains une vue si imprenable sur ses orifices et jamais elle n’avait pensé le faire. Plusieurs minutes semblèrent passer sans que S ne la touche. Il défit les premiers boutons de sa chemise qu’il jeta sur le lit ainsi que sa veste avant de passer doucement un doigt sur la fente humide de la jeune fille, tout comme il l’avait fait après la fessée.
– Il semblerait que tu es déjà bien humide, et moi qui t’ai à peine touchée ! Serais-tu plus perverse que tu ne veux le laisser paraître ?
Ce tutoiement qu’il n’avait pas immédiatement recommencé à utiliser après leur première séance joua le rôle d’une deuxième humiliation. Outragée, la jeune fille ne formula pas de réponse, il lui semblait que les mots n’existaient plus, qu’il était impossible de parler.
– L’on veut me faire répéter, à ce que je vois. Je croyais t’avoir appris la dernière fois que ce n’est pas une chose à faire. Dit S plus sévèrement, comme s’il ne jouait plus.
Mais la jeune fille, cherchant cette fois les mots, fut encore dans l’impossibilité de répondre. Le tuteur, ardant, passa doucement une main sur la bosse de son pantalon, comme pour essayer de calmer son désir incontrôlable, avant de prendre dans son verre d’eau un glaçon et venir le placer fermement sur l’anus de Mademoiselle K. Cette dernière qui sursauta réussit à se retourner brusquement, puisque S ne la retenait pas. Mais une fois qu’elle fut sur le dos, il se plaça rapidement sur elle et plaqua ses frêles poignets contre le lit en exerçant une forte pression sur le corps de K qui ne put plus bouger.
Ainsi positionnés, leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. K qui s’était sentie humiliée et terrorisée quelques secondes auparavant se sentait maintenant plus apaisée par ce regard confiant et joueur qui la dévorait. Elle sentait dans ses yeux un désir fiévreux pour elle, ce qui la flatta et l’attisa. La jeune fille sentit aussi pour la première fois que Monsieur S, contrairement à ce qu’elle avait pensé, était un homme ferme mais attentionné qui ne franchirait jamais les limites d’une de ses jeunes élèves. À partir de ce moment, elle se sentie plus apaisée et en confiance avec son professeur.
Lui, n’avait jamais ressenti une attirance physique aussi forte envers l’une de ses élèves. Oui, il en avait sévèrement puni quelques unes, avait souvent eut accès à leurs intimités auxquelles il avait communément accordé des caresses ou administrer des châtiments, mais jamais il ne s’était retrouvé dans cette position délicate avec l’une d’elle.
Tout deux se regardèrent longuement avant de s’abandonner à un tendre baiser. Les mains de K alors relâchées glissèrent sur le torse de son professeur, cherchant à défaire sa chemise. Monsieur S lui, s’amusa à la laisser aller, cédant lui-même à un moment de tendresse, mais sachant très bien qu’il la remettrait dans un état de soumission dans peu de temps. Il délaissa ses lèvres pour dévorer son cou frissonnant et devina rapidement que K, les yeux fermés et la tête basculée vers l’arrière, avait très souvent rêvé de se faire embrasser ainsi, mais n’en avait jamais eu l’occasion. Elle enleva maladroitement la chemise de son professeur ce qui fit sourire ce dernier et découvrit ainsi son torse ferme. Naïve comme le sont en général les jeunes filles gâtées, K avait crut que S, avait oublié comme elle l’idée du châtiment qu’il s’apprêtait à lui faire subir, quand ils s’étaient jetés dans les bras l’un de l’autre. C’est tout juste quand elle commençait à évacuer la peur de cette punition que S se redressa subitement.
Les yeux rond, K haussa la tête. C’est alors qu’il lui ordonna d’une voix de fer de se reprendre sa position. Un peu plus en confiance, l’élève obéit sans discuter malgré la l’angoisse qui la reprit. La main de Monsieur S la força à ouvrir ses jambes d’un geste sec, ce qui la fit sursauter. Puisque le glaçon était tombé par terre lorsque K s’était retournée, il en reprit un autre dans le verre, et le replaça contre l’anus de la jeune fille qui tressaillit une nouvelle fois.
– Je te conseille de ne pas bouger, cette fois, dit-il presque agressivement.
Mademoiselle K ne put retenir un gémissement d’inconfort. Si quelques de ses amies lui avaient raconté qu’elles aimaient bien que leur copain leur masse l’anus et le sexe de cette façon avec des glaçons, elle n’y trouva rien de plus qu’une sensation de brulure inconfortable. Bien-sur, elle ne souffrit point autant que lors de son dernier châtiment, mais cette position si impudique la gêna d’avantage.
Monsieur S, malgré son impartialité apparente, avait le sexe gonflé de plaisir et ne pensait qu’à assouvir ses fantasmes. Le petit anus rose et contracté sous la froideur conjugué aux geignements presque sanglotant de la jeune fille vivifiât ses pensées les plus perverses. Jamais il avait autant manqué de professionnalisme que quand le glaçon eu finit de fondre et qu’il commanda à K de se placer à genoux par terre.
Cet ordre, bien qu’il fut exécuté sans la moindre hésitation, effraya beaucoup K, car elle savait ce que cet homme oserait lui imposer par la suite. Elle en avait terriblement envie, mais ne s’étant jamais donnée à de telles pratiques, elle aurait préféré commencer avec un jeune homme aussi gauche et inexpérimenté qu’elle-même. Mademoiselle K aimait, malgré ces toutes récentes tendances à la soumission, être admirée et même vénérée et c’était bien loin de ce qu’elle ressentait là, nue et à genoux devant ce Monsieur qui la regardait de si haut.
– Tiens-toi bien droite, lui lança-t’il avec autorité, et place tes bras derrière ton dos. À partir de maintenant, je ne veux te voir changer de position sans en avoir reçu l’ordre.
– Oui monsieur, répondit-elle en baissant les yeux, contractant les muscles de ses jambes et de son ventre, afin de se tenir le plus droite possible.
– Et lève les yeux, tu n’es pas autorisée à fuir mon regard.
Plus mal à l’aise que jamais, K leva les yeux vers son professeur qui était debout face à elle. Son regard apeuré croisa le sien, glacé et sévère. À côté d’elle, le joli miroir dans son cadre d’or lui renvoyait son image ; une jeune femme soumise et apeurée. Doucement, Monsieur S défit la braguette de son pantalon sans détourner ses yeux de ceux de K qui n’osant pas dévier les siens pour regarder ce que son professeur lui offrait, entrouvrit lascivement les lèvres comme si elle fut sur le point de pousser un petit cri, tout en essayant de se détendre.
Délicatement, mais avec plus d’autorité que jamais, S commença par caresser le cou blanc d’une blancheur de porcelaine de la jeune fille pour finalement passer ses mains dans ses soyeux cheveux de feu qu’il enroula sans geste brusque autour de sa main fine et presque efféminée. Troublée par ce geste d’autorité absolue, K se décida à baisser légèrement les yeux vers le sexe tendu devant elle. Elle fut autant surprise par sa taille que l’aurait été n’importe qu’elle jeune fille expérimentée que de quelques relations sexuelles dont l’émotion n’avait pas menée plus loin que la position du missionnaire. La jeune fille fit un petit mouvement de recul et releva ses yeux vers son professeur, auquel elle découvrit, à son plus grand soulagement, un regard cette fois tendre et rassurant, tel qu’il convient d’en offrir aux jeunes filles effarouchées.
Guidée par la main qui tenait fermement ses cheveux et à laquelle elle ne pouvait désobéir, K fit glisser doucement ses lèvres sur le sexe de S. Une fois qu’elle en eut prit le gland, elle eut l’impression d’avoir la bouche remplie et elle ne se sentit pas capable d’aller plus loin. La jeune fille n’avait jamais réalisé à quel point il devait être difficile pour ces actrices qu’elle avait vues quelques fois dans des films pornographiques, d’avaler une verge entière.
S, ne se laissant pas attendrir par le manque d’expérience évident de sa jeune élève en matière de fellation, exerça une légère pression contre sa nuque, pour marquer sa dominance, sans pour autant vouloir l’obliger à quoi que ce soit. K, s’avança donc un peu enfonçant d’avantage le sexe raidit de son professeur entre ses lèvres ce qui la fit toussoter légèrement.
Le tuteur ramena donc la tête de la jeune fille vers l’arrière, la guidant doucement et lui fit faire quelques va-et-vient, en essayant de la pousser à chaque fois un peu plus loin. Quelques fois, elle poussa quelques gémissements craintifs, quelques toussotements, elle chercha le regard de son professeur dans lequel elle trouva chaque fois cette sévérité mêlée de douceur qu’elle aimait tant.
Cette fellation était loin d’être la meilleure que l’on avait offert à Monsieur S et cependant il n’avait été aussi excité que rarement. Sa vue sur le corps juvénile et pure qu’il considérait comme parfait, toute cette docilité effarouchée et excitée par la même occasion le rendait fou, et il ne put s’empêcher à un moment de basculer sa tête vers l’arrière et de pousser quelques gémissements. Encouragée par ces premiers signes d’abandon, K qui avait été jusqu’à présent crispée et angoissée réussit à se détendre d’avantage et fut surprise du point auquel elle y prit plaisir.
Après quelques minutes, S, ne pouvant plus contenir ses désirs de supériorité masculine, força K à basculer sa tête vers l’arrière. Surprise, celle ci poussa un petit gémissement qui fit frissonner Monsieur S de plaisir. Il prit rapidement le dernier glaçon de son verre d’eau qui n’était pas complètement fondu, et le glissa entre les lèvres de la jeune fille qu’il ramena sévèrement et brusquement vers son sexe, et qui la força cette fois à le prendre d’avantage. La jeune fille qui obéissait docilement à tous les gestes de son professeur fit ce qu’elle put pour ne pas se mettre à tousser, ce qui s’avéra difficile physiquement. Ses yeux se remplirent alors de larmes.
À partir de ce moment, K prit énormément de plaisir à se sentir soumise et forcée et elle prit la décision de ne plus lutter contre cette nature délicieuse, du moins avec cet homme dont les manières audacieuses qui lui plaisaient tant, repoussaient ses limites à un point inconnu qu’elle n’aurait jamais cru connaître un jour. Sentant cette acceptation en elle, le professeur en devint plus ambitieux, lui ordonnant de lécher d’avantage sa verge entière ainsi que ses testicules, ce que K exécutait à chaque fois avec plus d’excitation et d’application.
Ayant de moins en moins peur de brusquer la jeune fille, S n’hésita pas à gifler tendrement son visage quand elle perdit l’équilibre et bascula légèrement. Elle reprit rapidement la position ordonnée par la suite, bien qu’elle mourrait d’envie de promener ses mains sur les cuisses et le ventre de cet homme dont elle admirait tant le physique élégant. Elle put sentir l’excitation monter en lui, s’abandonnant totalement, il lâcha ses cheveux et s’appuya sur le lit, basculant sa tête vers l’arrière.
Il effectuait à présent les mouvements de va-et-vient avec son bassin, parfois violemment, laissant K totalement passive. Le gland de son professeur touchait le fond de sa gorge quand il s’arrêta et poussa un long soupir suivi d’un gémissement. Elle sentit alors son sperme chaud se déverser dans sa bouche et elle s’efforça de l’avaler, autre chose qu’elle n’aurait jamais pensé faire, mais qui lui paraissait des plus excitantes à ce moment. Ils restèrent ainsi quelques instants, jusqu’à ce que le professeur se redresse et que son autorité réapparaisse sur son visage. Avec son assurance habituelle, il baissa son regard vers la jeune fille qui le regardait langoureusement.
– Tu es une bien meilleure élève que je ne l’aurais cru, lui dit-il en passant son index sur la lèvre inférieur de K afin d’essuyer une goûte de sperme.
La timidité habituelle qu’elle avait envers cet homme lui revint et elle ne put s’empêcher de rougir. Lui ordonnant de se relever, il lui annonça qu’ils se mettraient à l’étude. Choquée par le fait qu’elle ne serait pas récompensée, K prit un air froid en glacial. S s’en amusa, et vu son trouble, l’aida à se rhabiller et lui commanda d’aller s’asseoir à son bureau, une fois sa robe agrafée. Il s’habilla également et replaça ses cheveux face au grand miroir, en jetant par la même occasion un coup d’œil à K qui ouvrait ses livres l’air frustré.
Elle étudia ainsi pendant plus d’une heure, en espérant se voir récompensée d’un orgasme après sa leçon, croisant, décroisant ses jambes afin de stimuler son clitoris.
– Cessez de gigoter comme une gamine, lui lança son tuteur quand il s’en rendit compte.
Avant de partir, il caressa tendrement le visage de la jeune fille et déposa un baiser sur sa joue.
– La semaine prochaine, vous vous rendrez à mon appartement pour la leçon, lui dit-il en lui tendant un papier avec son adresse.
– Oui Monsieur répondit-elle sans poser de questions, en se demandant s’il faisait cela parce qu’il savait que ses parents seraient revenus.
– À mardi, lui lança-t’il froidement avant de se lever et de sortir de la chambre, sans se retourner.
À sa sortie, il trouva G accroupi dans un coin qui était sans doute entrain d’écouter à la porte.
Angoissée d’avoir à se rendre chez lui, K resta donc là, frustrée de ne pas avoir caressée en l’échange de cette fellation si durement donnée. Elle se surprit à n’hésiter de rien, puisqu’elle ne pensait plus du tout à faire renvoyer son nouveau tuteur, et elle se rendrait certainement chez lui lundi prochain.
« Oui, j’irai, sans aucun doute », se dit-elle en souriant.
Petite Bougeoise
Proposée par Petite.bourgeoise
J’adore!! Je l’ai relu plus d’une fois! ce récit est vraiment bien fait , écrivez la suite!
Vraiment excellent comme texte. Bravo!
J’adore ! J’aimerais être à la place de ce tuteur vicieux et autoritaire. C’est bien écrit et vivant.
J’adore ! Bien écrit, excitant, superbe ! J’attend la suite avec impatience !
Merci pour ce beau texte. Comme les autres, j’attends impatiemment la suite…